Abundant lymphocyte infiltration is frequently found in canine malignant mammary tumors, but the pathological features and immunophenotypes associated with the infiltration remain to be elucidated. The aim of the present study was to evaluate the relationship between lymphocyte infiltration, histopathological features, and molecular phenotype in canine mammary carcinoma (MC). The study was done with archived formalin-fixed, paraffin-embedded samples (n = 47) by histologic and immunohistochemical methods. The degree of lymphocyte infiltration was evaluated by morphologic analysis, and the T- and B-cell populations as well as the T/B-cell ratio were evaluated by morphometric analysis; results were compared with the histologic features and molecular phenotypes. The degree of lymphocyte infiltration was significantly higher in MCs with lymphatic invasion than in those without lymphatic invasion (P < 0.0001) and in tumors of high histologic grade compared with those of lower histologic grade (P = 0.045). Morphometric analysis showed a larger amount of T-cells and B-cells in MCs with a higher histologic grade and lymphatic invasion, but the T/B ratio did not change. Lymphocyte infiltration was not associated with histologic type or molecular phenotype, as assessed from the immunohistochemical expression of epidermal growth factor receptor 2, estrogen receptor, cytokeratin 14, and p63. Since intense lymphocyte infiltration was associated with aggressive histologic features, lymphocytes may be important for tumor aggressiveness and greater malignant behavior in the tumor microenvironment.
Une infiltration lymphocytaire abondante est fréquemment retrouvée dans les tumeurs mammaires malignes chez le chien, mais les caractéristiques pathologiques et les immunophénotypes associés avec l’infiltration restent à être élucidés. L’objectif de la présente étude était d’évaluer la relation entre l’infiltration lymphocytaire, les caractéristiques histopathologiques, et le phénotype moléculaire dans les carcinomes mammaires canins (CM). Cette étude a été réalisée en utilisant des méthodes histologiques et immunohistochimiques sur des échantillons archivés fixés à la formaline et enrobés de paraffine (n = 47). Le degré d’infiltration lymphocytaire a été évalué par analyse morphologique, et les populations de lymphocytes T et B ainsi que le ratio de cellules T/B ont été évalués par analyses morphométriques; les résultats ont été comparés avec les caractéristiques histologiques et les phénotypes moléculaires. Le degré d’infiltration lymphocytaire était significativement plus élevé dans les CM avec invasion lymphatique que dans ceux sans invasion lymphatique (P < 0,001) et dans les tumeurs de grade histologique élevé comparativement à ceux avec un grade histologique faible (P = 0,045). Les analyses morphométriques ont montré une quantité plus grande de cellules T et B dans les CM ayant un grade histologique élevé et invasion lymphatique, mais le ratio T/B n’a pas changé. L’infiltration lymphocytaire n’était pas associée avec le type histologique ou le phénotype moléculaire, tel qu’évalué par l’expression immunohistochimique du récepteur 2 du facteur de croissance épidermique, du récepteur d’estrogène, de cytokératine 14, et de p63. Étant donné que l’infiltration lymphocytaire marquée était associée avec des caractéristiques histologiques d’agressivité, les lymphocytes pourraient être importants pour l’agressivité des tumeurs et le comportement de malignité plus important dans le microenvironnement de la tumeur.(Traduit par Docteur Serge Messier).