Persistent Aortic Stiffness and Left Ventricular Hypertrophy in Children of Diabetic Mothers

CJC Open. 2020 Nov 13;3(3):345-353. doi: 10.1016/j.cjco.2020.10.020. eCollection 2021 Mar.

Abstract

Background: Fetuses of diabetic mothers develop left ventricular (LV) hypertrophy and are at increased long-term risk of cardiovascular disease. In our previous longitudinal study from midgestation to late infancy we showed persistence of LV hypertrophy and increased aortic stiffness compared with infants of healthy mothers, the latter of which correlated with third trimester maternal hemoglobin A1c. In the present study, we reexamined the same cohort in early childhood to determine if these cardiovascular abnormalities persisted.

Methods: Height, weight, and right arm blood pressure were recorded. A full functional and structural echocardiogram was performed with offline analysis of LV posterior wall and interventricular septal diastolic thickness (IVSd), systolic and diastolic function, and aortic pulse wave velocity. Vascular reactivity was assessed using digital thermal monitoring. Participants also completed a physical activity questionnaire.

Results: Twenty-five children of diabetic mothers (CDMs) and 20 children from healthy pregnancies (mean age, 5.6 ± 1.7 and 5.3 ± 1.3 years, respectively; P = not significant) were assessed. Compared with controls, IVSd z score was increased in CDMs (1.2 ± 0.6 vs 0.5 ± 0.3, respectively; P = 0.006), with one-fifth having a z score of more than +2.0. Aortic pulse wave velocity was increased in CDMs (3.2 ± 0.6 m/s vs 2.2 ± 0.4 m/s; P = 0.001), and correlated with IVSd z score (R 2 = 0.81; P = 0.001) and third trimester maternal A1c (R 2 = 0.65; P < 0.0001). Body surface area, height, weight, blood pressure, vascular reactivity, and physical activity scores did not differ between groups. Our longitudinal analysis showed that individuals with greater IVSd, and aortic stiffness in utero, early and late infancy also tended to have greater measures in early childhood (P < 0.001 and P < 0.0001, respectively).

Conclusions: CDMs show persistently increased interventricular septal thickness and aortic stiffness in early childhood.

Introduction: Les fœtus des mères diabétiques présentent une hypertrophie du ventricule gauche (VG) et sont exposés à un risque accru à long terme de souffrir d’une maladie cardiovasculaire. Dans notre étude longitudinale précédente qui portait sur la période mi-gestationnelle à la fin de la première enfance, nous avons montré la persistance de l’hypertrophie du VG et l’augmentation de la rigidité aortique par rapport aux bébés des mères bien portantes, qui sont en corrélation avec le troisième trimestre de l’hémoglobine A1c maternelle. Dans la présente étude, nous avons réexaminé la même cohorte au début de la seconde enfance pour déterminer si ces anomalies cardiovasculaires persistaient.

Méthodes: Nous avons enregistré la taille, le poids et la pression artérielle au bras droit. Nous avons réalisé une échocardiographie complète pour évaluer l’état fonctionnel et structurel par analyse hors ligne de la paroi postérieure du VG et de l’épaisseur du septum interventriculaire en diastole (SIVd), la fonction systolique et diastolique, et la vitesse de l’onde de pouls aortique. Nous avons évalué la réactivité vasculaire à l’aide de la surveillance thermique numérique. Les participants ont également rempli un questionnaire sur l’activité physique.

Résultats: Vingt-cinq enfants issus de mères diabétiques (EMD) et 20 enfants de mères bien portantes (âge moyen, 5,6 ± 1,7 et 5,3 ± 1,3 ans, respectivement ; P = non significatif) ont fait l’objet d’une évaluation. Comparativement aux témoins, les EMD avaient un score z du SIVd plus élevé (1,2 ± 0,6 vs 0,5 ± 0,3, respectivement ; P = 0,006), et un cinquième de ces enfants avaient un score z de plus de +2,0. La vitesse de l’onde de pouls aortique était plus élevée chez les EMD (3,2 ± 0,6 m/s vs 2,2 ± 0,4 m/s ; P = 0,001), et était en corrélation avec le score z du SIVd (R 2 = 0,81 ; P = 0,001) et le troisième trimestre de l’A1c maternelle (R 2 = 0,65 ; P < 0,0001). Les scores de la surface corporelle, la taille, le poids, la pression artérielle, la réactivité vasculaire et l’activité physique ne différaient pas entre les groupes. Notre étude longitudinale a montré que les individus qui avaient une plus grande SIVd et une rigidité aortique in utero, au début et à la fin de la première enfance, avaient également tendance à avoir des mesures plus grandes au début de la seconde enfance (P < 0,001 et P < 0,0001, respectivement).

Conclusions: Les EMD montrent une persistance de l’augmentation de l’épaisseur du septum interventriculaire et de l’augmentation de la rigidité aortique au début de la seconde enfance.