Objective: To understand the development of culturally based and community-based alcohol and substance abuse treatment programs for aboriginal patients in an international context.
Sources of information: MEDLINE, HealthSTAR, and PsycINFO databases and government documents were searched from 1975 to 2007. MeSH headings included the following: Indians, North American, Pacific ancestry group, aboriginal, substance-related disorders, alcoholism, addictive behaviour, community health service, and indigenous health. The search produced 150 articles, 34 of which were relevant; most of the literature comprised opinion pieces and program descriptions (level III evidence).
Main message: Substance abuse in some aboriginal communities is a complex problem requiring culturally appropriate, multidimensional approaches. One promising perspective supports community-based programs or community mobile treatment. These programs ideally cover prevention, harm reduction, treatment, and aftercare. They often eliminate the need for people to leave their remote communities. They become focuses of community development, as the communities become the treatment facilities. Success requires solutions developed within communities, strong community interest and engagement, leadership, and sustainable funding.
Conclusion: Community-based addictions programs are appropriate alternatives to treatment at distant residential addictions facilities. The key components of success appear to be strong leadership in this area; strong community-member engagement; funding for programming and organizing; and the ability to develop infrastructure for longterm program sustainability. Programs require increased documentation of their inroads in this developing field.
OBJECTIF: Comprendre l’élaboration des programmes de traitement de l’alcoolisme et de la toxicomanie adaptés à la culture et aux collectivités autochtone, dans un contexte international.
SOURCES DE L’INFORMATION: On a consulté les bases de données HealthSTAR et PsycINFO et des documents gouvernementaux entre 1975 et 2007, utilisant les rubriques MeSH Indians, North American, Pacific ancestry group, aborigenal, substance-related disorders, alcoholism, addictive behaviour, community health service, et indigenous health. Sur 150 articles repérés, 34 étaient pertinents; la plupart rapportaient des opinions fragmentaires et des descriptions de programme (preuves de niveau III).
PRINCIPAL MESSAGE: Dans certaines collectivités autochtones, l’alcoolisme et la toxicomanie sont des problèmes complexes requérant une approche multidisciplinaire adaptée à la culture. Les programmes en milieu communautaire ou par des unités de traitement mobiles semblent une avenue prometteuse. Idéalement, ces programmes incluent prévention, réduction des dommages, traitement et suivi. Souvent, les sujets n’ont pas à quitter leur collectivité. Le programme devient un facteur de développement puisque la collectivité en devient responsable. Sa réussite exige des solutions élaborées dans la collectivité, beaucoup d’engagement et d’intérêt de la part de la collectivité, du leadership et un financement soutenu.
CONCLUSION: Les programmes communautaires contre la dépendance sont des solutions de rechange appropriées aux traitements dans les établissements éloignés de soins aux toxicomanes. Les facteurs clés du succès semblent être un leadership local fort; un engagement solide des membres de la collectivité; un financement pour la programmation et l’organisation; et l’établissement d’une infrastructure permettant la survie à long terme du programme. Les programmes auront besoin de plus de documentation sur cette incursion dans un nouveau domaine.